Dans le prolongement du programme Simandou 2040, le ministre guinéen des Mines a rencontré aux États-Unis le PDG du groupe Alcoa pour discuter de la faisabilité d’un projet de raffinerie d’alumine en Guinée. Cette rencontre vise à accélérer la transformation sur place des ressources minières du pays.

Un partenariat historique remis au centre des discussions
Alcoa, présent en Guinée depuis 1963 à travers la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), reste un acteur clé du secteur. La gestion guinéenne à 99 % de la CBG est souvent mise en avant comme un exemple de montée en compétence locale. Le projet de raffinerie permettrait de franchir un nouveau cap en matière de transformation industrielle, en allant au-delà de l’extraction et de l’exportation de bauxite brute.
Un enjeu stratégique de transformation économique
La construction d’une raffinerie en Guinée est présentée comme une priorité incontournable dans les négociations avec les partenaires miniers. Elle répond à la volonté de créer davantage de valeur ajoutée sur le territoire national, tout en stimulant l’industrialisation et la création d’emplois qualifiés. Le ministre a insisté sur la nécessité de structurer le projet dans une logique de codéveloppement.
Des engagements à préciser dans un calendrier court
Alcoa s’est engagée à définir un cadre d’investissement clair dans un délai de six à huit semaines. L’enjeu sera de garantir un partenariat équilibré, où les intérêts de la Guinée seront protégés, notamment en matière d’environnement, de fiscalité et de développement local. Le défi sera également de mobiliser les financements nécessaires et d’assurer un suivi technique rigoureux pour éviter les retards et les dérives.
La Rédaction de Financial Guinea