La Guinée franchit un cap décisif dans sa politique de développement durable avec la signature d’un accord de 128 millions de dollars avec la Banque mondiale et l’Agence française de développement. Ce financement vise à renforcer la protection des écosystèmes marins et à moderniser le secteur de la pêche et de l’aquaculture.

Le conseil des ministres du 6 juin 2025 a donné lieu à l’adoption de plusieurs textes relatifs à la gestion administrative et budgétaire de l’État. Ces mesures portent sur la déconcentration des responsabilités financières ainsi que sur la clarification du rôle de tutelle entre les ministères et leurs services déconcentrés.

Selon la dernière note publiée par l’Institut National de la Statistique (INS), l’indice harmonisé des prix à la consommation (INHPC) a enregistré une hausse modérée de 0,2 % en avril 2025. Cette évolution s’explique par la progression des prix dans plusieurs régions, notamment Conakry (0,4 %), Boké (0,2 %), ainsi que Kindia, Mamou, Labé, N’Zérékoré et Faranah (0,1 %). Seule la région de Kankan affiche une stabilité des prix.

Sékou Falil Doumbouya, directeur de GRADES Consulting, a animé les 28 et 29 mai 2025 à l’hôtel Camayenne de Conakry un atelier national sur la stratégie de promotion du commerce des services pour le développement en Guinée. Organisé par le ministère du Commerce, cet atelier s’est tenu avec l’appui de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), dans le cadre d’un accompagnement technique destiné à appuyer la Guinée dans l’élaboration de sa politique de commerce de services.

Le ministère des Mines a annoncé que plusieurs permis de recherche minière ont été retirés pour être reclassés dans des zones de réserve stratégique. Cette décision, conforme au Code minier, vise à sécuriser certaines ressources naturelles dans une logique de souveraineté économique.

Dans le cadre de la transition vers le budget programme prévue pour 2026, le gouvernement guinéen a organisé une rencontre technique autour de l’harmonisation des données statistiques publiques. Cette réforme vise à aligner les outils de gestion budgétaire sur les normes internationales, en renforçant la transparence et la performance dans l’élaboration des politiques publiques.

Une nouvelle étape de modernisation des infrastructures sécuritaires a été franchie à Conakry avec la pose de la première pierre de la direction régionale de la police, située à Kaloum. Le Premier ministre, accompagné des autorités policières et administratives, a lancé officiellement les travaux de ce projet structurant pour la sécurité urbaine.

La 42e session ordinaire du Conseil des ministres du CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) s’est ouverte à Conakry. Cette rencontre de haut niveau marque un jalon important dans le processus d’harmonisation des systèmes éducatifs en Afrique francophone, avec la participation de délégations venues de plus de 19 pays.

La Chambre nationale d’agriculture a procédé à l’installation officielle de ses bureaux préfectoraux dans les préfectures de Mamou, Dalaba et Pita. Cette démarche s’inscrit dans le processus de décentralisation de la gouvernance agricole, avec pour objectif de rapprocher les institutions des réalités des producteurs.

Le ministère du Travail et de la Fonction publique a organisé une rencontre multipartite pour valider le projet de révision du Code de sécurité sociale, dans un contexte où les attentes des travailleurs et la dynamique économique exigent une adaptation des outils de protection sociale. Cette réforme, très attendue, marque une rupture avec une législation vieille de plus de 30 ans.

Le ministère de l’Éducation nationale a lancé un atelier de formation en gestion budgétaire à l’intention des inspecteurs régionaux (IR), directeurs préfectoraux (DPE) et directeurs communaux de l’éducation (DCE). Cette session de cinq jours s’inscrit dans une logique de renforcement des capacités des gestionnaires publics, en particulier dans le secteur éducatif.

Le ministère de l’Économie et des Finances a lancé à Conakry une session de vulgarisation du Cadre général des investissements publics (CGIP), un outil stratégique destiné à améliorer la gouvernance des projets financés sur ressources nationales et extérieures. Cette initiative vise à professionnaliser la planification et la gestion des investissements publics, en cohérence avec les objectifs du programme Simandou 2040.