À Conakry, le Comité technique intersectoriel du Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH-4) a tenu sa première session de l’année 2025. Cette réunion a marqué le début du compte à rebours en vue de la phase de dénombrement, prévue pour le mois de juin prochain. Les discussions ont porté sur les étapes finales de la préparation, notamment la mobilisation des ressources humaines et logistiques.

Un calendrier contraint par des réalités climatiques et politiques
Avec la saison des pluies qui s’annonce et les échéances électorales prévues dans le pays, le respect du chronogramme établi pour le recensement devient d’autant plus crucial. Les organisateurs ont indiqué que le processus de recrutement de 23 000 agents recenseurs est en cours, tout comme la planification de leur déploiement sur l’ensemble du territoire. L’objectif affiché est d’assurer une couverture complète et homogène du pays, malgré les défis logistiques à surmonter.
Des enjeux cruciaux pour la gouvernance et le développement
Le recensement ne se limite pas à une simple opération statistique. Il représente un outil fondamental pour la définition et l’évaluation des politiques publiques dans des domaines aussi variés que l’aménagement du territoire, l’éducation, la santé, ou encore la fiscalité. À travers des données actualisées, les autorités espèrent disposer de bases solides pour une meilleure répartition des ressources et une gestion plus équitable des services sociaux.
Une coordination multisectorielle en cours de structuration
L’Institut National de la Statistique (INS), en charge de la mise en œuvre opérationnelle, travaille en étroite collaboration avec diverses institutions nationales. L’enjeu est de mettre en place une coordination efficace pour garantir la réussite du processus, dans un esprit de transparence et de rigueur méthodologique.
La Rédaction de Financial Guinea