Une délégation de haut niveau de la Banque mondiale, conduite par son économiste en chef pour l’Afrique de l’Ouest, s’est rendue à Conakry dans le cadre d’une mission d’évaluation du programme Simandou 2040. Cette visite s’inscrit dans la perspective d’élaboration d’un nouveau cadre de partenariat stratégique entre la Guinée et l’institution financière pour la période 2026-2031.

Un projet multisectoriel aux ambitions élevées
Le programme Simandou 2040, bien qu’associé à l’exploitation minière, est conçu comme un plan de transformation économique globale. Il repose sur cinq piliers : agriculture, éducation, santé, infrastructures et développement économique. La Banque mondiale a exprimé son intérêt pour cette vision intégrée, qui ambitionne de faire du développement du secteur minier un catalyseur pour les autres domaines stratégiques.
Des discussions axées sur la gouvernance et la cohérence des réformes
Au cours de leur séjour, les représentants de la Banque ont tenu plusieurs rencontres avec les autorités guinéennes et les partenaires techniques. Les échanges ont porté sur la gouvernance, la planification stratégique, la gestion des ressources issues du secteur extractif, ainsi que sur les réformes nécessaires pour garantir une mise en œuvre efficace. L’institution a insisté sur l’importance de la redevabilité, de la transparence, et du suivi des impacts sociaux et environnementaux.
Un partenariat en construction autour des priorités nationales
Parmi les pistes explorées figurent la création d’un fonds souverain pour sécuriser les revenus miniers, l’obtention d’une notation souveraine pour améliorer l’attractivité financière du pays, et un appui technique pour la réforme de l’éducation. La Banque mondiale se dit disposée à accompagner les priorités exprimées par les autorités guinéennes, à condition qu’elles s’inscrivent dans un cadre de résultats mesurables et inclusifs.
La Rédaction de Financial Guinea