Dans le cadre du programme Simandou 2040, les autorités guinéennes ont organisé à Conakry un séminaire stratégique de haut niveau consacré à la création du Fonds souverain de la République de Guinée. Cette initiative vise à garantir une gestion optimale des ressources issues du secteur extractif, dans une logique de durabilité et de stabilité économique à long terme.

Un rendez-vous à la portée nationale et internationale
La rencontre a été présidée par Djiba Diakité, président du comité stratégique du programme Simandou, en présence de ministres, d’experts économiques, de représentants du secteur privé et d’invités internationaux, dont Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin. L’objectif était de poser les fondations d’un mécanisme capable de soutenir les priorités nationales à travers un modèle de gestion responsable.
Objectifs stratégiques du Fonds souverain guinéen
Inspiré des modèles du Chili, de la Norvège ou d’Abu Dhabi, le fonds guinéen aura pour missions de :
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Investir dans l’éducation, les PME et les infrastructures ;
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Stabiliser l’économie face aux chocs extérieurs ;
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Sécuriser les recettes minières excédentaires ;
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Préparer les générations futures à un avenir post-ressources.
Le rôle de la Banque centrale sera central dans la gouvernance financière de ce fonds, aux côtés d’un conseil indépendant.
Un cadre de gouvernance aligné sur les standards internationaux
Les experts présents ont plaidé pour une adhésion formelle aux principes de Santiago, normes internationales de bonne gestion des fonds souverains. L’enjeu : garantir la transparence, la performance, et la confiance des investisseurs.
Le ministre de l’Économie a souligné que les conditions macroéconomiques sont actuellement favorables, avec une croissance de 7,1 % en 2025, une inflation maîtrisée à 3 % et une réduction du niveau d’endettement.
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