La fête internationale du travail a été célébrée ce 1er mai 2025 au stade Général Lansana Conté de Nongo, en présence de 13 centrales syndicales, de membres du gouvernement et de représentants du secteur privé. Cette journée a été l’occasion d’un dialogue social élargi autour des préoccupations majeures du monde du travail en Guinée, dans un climat de concertation marqué par des revendications précises et une volonté de réforme partagée.
Un cahier de doléances structuré et urgent
Les syndicats ont présenté un cahier de doléances détaillé, axé sur plusieurs défis persistants :
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L’inflation et la perte du pouvoir d’achat des ménages ;
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Le chômage élevé des jeunes diplômés, souvent sans perspectives d’insertion professionnelle ;
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Les bas salaires dans la fonction publique et le secteur privé ;
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L’absence de garanties liées à l’emploi stable et durable, notamment pour les travailleurs précaires et temporaires.
Ces revendications traduisent une volonté forte d’avancer vers une justice sociale et un environnement de travail plus équitable.
Une ouverture gouvernementale affichée
Prenant la parole devant les centrales syndicales, le Premier ministre Amadou Oury Bah et le ministre de la Fonction publique ont affirmé la volonté du gouvernement de maintenir le dialogue social comme outil central dans l’élaboration des politiques publiques. Ils ont réitéré l'engagement de l’État à œuvrer pour :
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Une amélioration des conditions de vie et de travail ;
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L’intégration progressive des jeunes à travers des dispositifs ciblés ;
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La revalorisation des salaires dans les secteurs prioritaires.
Le gouvernement a aussi salué le rôle stabilisateur des syndicats dans le contexte socio-économique actuel, tout en appelant à une collaboration constructive.
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